16 déc. 2009

Manuscrite - typographie mon amour

Un peu de vieux pour faire passer le temps. Cours de dessin vectoriel l'année dernière, objectif, créer et présenter une typographie basée sur son ecriture. La mienne fait très comics je trouve, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et comme j'aime chipoter, je lui ai même créer des ligatures. Je me suis aperçue récement qu'elle n'avait pas d'esperluette (quelle honte), mais comme les caractères à tracer étaient à l'origine imposés, et que malgré tout mon amour pour ce merveilleux signe typographique je le dessine très mal à main levé, je me pardonne.
Ci dessous je replace le petit texte de présentation pas très lisible sur l'image.

«Ma typographie manuscrite se distingue notamment sur deux critères : son dynamisme et sa lisibilité.
Son caractère dynamique, qu'on peut associer également à ses pleins et ses déliés, résulte du travail de réalisation initial au feutre. Découlant de ce travail, existe un phénomène que l'on retrouve presque partout : dû au mouvement rapide de la main et à l'épaisseur du feutre, existe, la plus part du temps en fin de ligne, un «accident» qui apparaît comme une amorce de boucle.
Ce phénomène participe amplement au dynamisme général. D'autres détails influent également sur l'aspect dynamique. On peut s'arrêter par exemple sur la lettre F, dans laquelle le dynamisme se fait ressentir notamment grâce à la barre centrale, qui, terminée en pointe, donne l'impression d'avoir été tracée d'un coup vif (caractéristique que l'on retrouve dans de nombreux autres éléments). Dans la lettre O, c'est le changement d'épaisseur du trait et le fait qu'elle ne soit pas fermée qui donne une impression dynamique. Ces caractéristiques confèrent à l'ensemble un air de famille avec les typographies utilisées dans les comics.
La lisibilité de mes caractères est un atout, surtout dans le cadre d'une utilisation en continu, comme c'est justement le cas dans les comics. Dans un soucis d'accentuer cette lisibilité, des ligatures ont été ajoutées aux caractères de base, pour ne pas perturber l'oeil en lecture par une approche trop hasardeuse ou un chevauchement disgracieux des lettres. L'exemple le plus évident en étant la ligature pour les doubles T, qui créaient des blanc bien trop grand pour l'équilibre de la typographie.
»

Première image : les caractères bruts après scann de mon écriture ;
Deuxième image : ma présentation, inspirée des comics et de lichtenstein (qui a dit que j'aimais le pop art ?)

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